La ménopause n'est pas plus une pathologie que la grossesse ou la puberté. La ménopause fait partie d'un cycle naturel chez la femme et se manifeste par la disparition des règles. Considérée comme un tournant majeur de la vie d'une femme, il s'agit en fait d'une évolution physiologique qui marque le début d'une nouvelle phase : celle de la maturité et de la sérénité. ...
Enfin un texte un peu plus optimiste et positif sur la ménopause. A force de ne lire que des histoires d'horreur, il y a de quoi avoir envie de se tirer une balle avant l'avènement de cette période qui n'a rien, disons-le tout de même, d'affriolant.
J'aborde moi-même cette délicate phase qui, déjà étant jeune, m'inquiétait. "Je veux mourir avant ma ménopause". Je disais souvent cela. Mais j'y suis et, déjà, je m'en fais. Étant de nature anxieuse, il est facile pour moi, qui se regarde à la loupe, de trouver des signes qui, il me semble, n'y étaient pas la veille, des signes qui parlent de ce désastre. Car vraiment, il n'y a aucune vraie joie à vieillir en tant que femme. Les hommes s'en font-ils ainsi à l'approche de la cinquantaine? Non. Ils s'évitent même de rencontrer leur propre vieillissement en laissant, après les avoir bien usées, leurs femmes cinquantenaire pour des plus jeunes ayant l'âge d'être leur fille. Enfer et damnation. Se laissent pousser un fond de barbe et ta-dam, l'illusion d'avoir perdu 10 ans y est, leur flascitude étant cachée par ces poils, leur double ou triple menton ennobli.
Toujours est-il que oui, je pense que si on s'en fait trop, comme je m'en fais et qu'on s'examine au menu détail, il y a de quoi capoter. Car si le fait de vieillir vient avec une maturité de l'esprit et une certaine sagesse, il n'est guère valorisé dans notre société en quête de la jeunesse éternelle. Elle est grande, la peur de la mort et est camouflée par toutes sortes de subterfuges. Heureusement, tout le monde va y passer, dans un plus ou moins bon état.